23 août 2023
Réduire les inégalités d’accès aux études supérieures, c’est ce qui motive Mickaël Favre et l’a poussé à créer E-business School. Classe virtuelle et alternance, c’est le moment de découvrir son projet et qui il est 🤗
« La vie, c’est comme la bicyclette : il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre » – Albert Einstein. »
Parle-nous de toi ! Quelles sont les grandes lignes de ton parcours ?
Moi, c’est Mickaël, j’ai 27 ans, je suis un pur Normand né à Lisieux, ville du Calvados. J’ai réalisé toutes mes études à Caen. J’ai obtenu un BTS Management des Unités Commerciales (MUC), un master 1 Manager PMPE/PMI (MPP) et un master 2 en gestion de projet innovant (gestion de startup, etc.).
Toutes mes études ont été faites en alternance dans un magasin de sonorisation pendant 4 ans. J’étais vendeur, responsable de la location. Je m’occupais des achats, de la fixation des prix et de la gestion des clients. Mon année de master 2 a été réalisée chez NXP semiconductors. Fabricant de composants électroniques, cette société réalise beaucoup de co-construction avec différents acteurs. Dans mes missions j’assistais notamment le chef de projets européens dans la rédaction et la conception des appels à projets à un niveau national et international. Ensuite, j’ai fait partie pendant un an de la fédération des particuliers employeurs. Mon côté social est ressorti. Je devais sensibiliser aux droits et devoirs des salariés à domicile, que ce soit pour les assistantes maternelles ou les assistants de vie, par exemple. Puis j’ai rejoint un organisme de formation dans lequel j’étais chargé de la relation client avec l’entreprise.
Ce qui m’anime depuis le début de mon parcours c’est le relationnel avec les différents acteurs. En plaçant l’humain au cœur de mes réflexions, j’ai fini par constater que l’accès à la formation et aux études supérieures est inégal. Cela peut dépendre du lieu où l’on habite, par exemple. Dès que l’on fait une demi-heure en partant à l’est ou à l’ouest d’une grande ville, il n’y a plus d’école. Il faut savoir que 51% des 18-24 ans font des études supérieures, mais dans les communautés d’agglomérations telles que Le Puy-en-Velay, on descend à 40%, alors qu’en Île-de-France nous sommes à plus de 60%.
Depuis la pandémie, le télétravail et l’usage de locaux virtuels en entreprise sont devenus la norme pour bon nombre de structures. C’est pour cela que je me suis dit : pourquoi ne pas en faire une école ? Il y avait déjà des concepts qui existaient tels qu’O’clock pour apprendre à devenir développeur. Le principe de la classe virtuelle me paraissait intéressant et j’ai pensé qu’il pourrait être utile de faire cela uniquement en alternance, pour que cela ne coûte rien aux étudiants et qu’ils puissent suivre les cours depuis leur domicile sans avoir à chercher un logement ou à se déplacer dans une autre ville. Lorsque l’on regarde un peu plus loin, une formation n’est qu’un passage vers un parcours professionnel. L’accès à ce futur ne devrait pas être conditionné par notre lieu de résidence ou le niveau de revenu de notre famille.
Quel a été ton déclic ?
Ce n’est pas un déclic, mais plutôt une série de constats. Quand j’étais étudiant, j’avais envie d’améliorer les choses avec les formateurs, j’ai toujours voulu aider et trouver des solutions lorsque ça n’allait pas. C’est pour cela que j’ai voulu créer E-business School.
Décris-nous ton projet de formation en ligne et ton expérience avec My Moojo !
My Moojo en deux mots : confiance et esprit de famille ! Pourquoi la confiance ? Dès les premiers échanges avec Sara, il y a eu cette volonté d’accompagner et de trouver des solutions. Je ne connais rien au crowdfunding, j’ai contribué une fois sur une plateforme. Chez My Moojo, on se sent comme dans une famille, on utilise le tutoiement et c’est plutôt cool.
Sara a l’envie de construire une équipe et une famille autour des porteurs de projets. J’ai même pu avoir de petits échanges avec certains porteurs de projet sur LinkedIn.
Mon projet est le suivant : créer un centre de formation 100% à distance et 100% grâce à un principe de classe virtuelle. Concrètement, chaque étudiant peut participer à un cours en direct de chez lui grâce à nos locaux virtuels. Lorsque ce dernier rentre dans la salle de formation, un moteur de visioconférence se lance et l’apprenant retrouve ses camarades de promotion ainsi que son formateur.
Quel impact espères-tu ?
À très court terme, je souhaite faire connaître la modalité pédagogique de la classe virtuelle. Je suis assez proche de certaines personnes qui proposent le même concept dans des domaines différents. Il y a plein d’acteurs qui gravitent autour de la classe virtuelle. C’est une modalité pédagogique qui a tout son sens et mérite une attention particulière.
À long terme, j’aimerais que cette modalité pédagogique soit inscrite dans les mœurs et dans les usages publics. J’espère pouvoir faire décoller E-business School. Il y a un cap que je me fixe avec de grands objectifs et si les planètes s’alignent, cela devrait fonctionner.
Et toi ? Quel est ton mojo ?
C’est une citation d’Albert Einstein que j’avais en porte-clés et en cadre au-dessus de mon ordinateur : « La vie, c’est comme la bicyclette : il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre » – Albert Einstein. »
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